André Louis Guillaume, le photographe

Passionné de photographie, André Louis GUILLAUME réalisa, avec talent et tout au long de sa vie, des milliers de prises de vues en parallèle de ses activités d’architecte. Préservées par ses descendants soucieux de leur patrimoine, elles sont aujourd’hui des sources pour documenter l’histoire de la région de Compiègne des années 1940 aux années 1970.

Cet ancien étudiant aux Arts Décoratifs (1920-1922), puis des Beaux-Arts de Paris, se passionna pour la photographie dès le début des années 1930. Il ne quittera plus son appareil photographique, notamment son Rolleiflex, tant pour ses activités professionnelles que pour ses loisirs. Il délaissa alors, petit à petit, son carnet de croquis et ses crayons.

Aussi, les rues et monuments de la Cité impériale furent un terrain propice pour cet amoureux de l’architecture et des arts.

Après avoir travaillé pour plusieurs cabinets d’architectes à Paris, Saint-Quentin ou Pont-Sainte-Maxence, notre architecte DPLG (diplômé par le gouvernement) en 1930 vit sa passion lui ouvrir de nouvelles perspectives professionnelles. Ainsi, en janvier 1941, il fut recruté par le Commissariat à la reconstruction comme chef de la sous-section de Compiègne où il s’installa. Il rencontra alors l’architecte en chef Jean Philippot. Il y réalisa un grand reportage photographique sur les destructions de Compiègne en 1940 et l’état de la cité avant sa reconstruction.

En 1945, André Louis Guillaume fut engagé par le MRU (ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme) et affecté au service photographique et cinématographique de la Direction du Plan. Au sein d’une petite équipe de photographes salariés chargés de documenter l’état de la France en 1945 et des aménagements consécutifs à la guerre, il sillonna toute la France. Il photographia principalement les dommages de guerre, les opérations de déminage ou encore les chantiers de reconstruction. Il réalisa, par ailleurs, les photographies et vraisemblablement la maquette du Livre blanc de la Reconstruction, dont l’exemplaire unique est remis au général de Gaulle. Son poste fut supprimé le 1er août 1948. Il reprit alors ses activités d’architecte sans abandonner sa passion qui l’animera jusqu’à ses derniers jours.

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