Jouez avec les archives

Sortie en 2023 de ChronoLogiq’

Un jeu de cartes mêlant sport et patrimoine

Revisitez l’histoire du sport dans le Compiégnois avec ChronoLogiq’, le nouveau jeu familial proposé par le service des Archives de l’Agglomération.

L’objectif est simple : placer des cartes représentants des grands évènements, des personnalités, des anecdotes sur la frise du temps, le tout illustré par des documents d’archives et dessins inédits.

Ce jeu sortira à l’automne 2023.

Informations historiques complémentaires

Vous êtes en train de jouer et vous avez souhaité par le biais du flashcode bénéficier de compléments historiques. Cet espace est fait pour vous !

Création de la 1re Compagnie d’Arc de Compiègne (1846)

La fondation de la 1re Compagnie d’Arc serait en fait une réorganisation d’une ancienne compagnie alors en « sommeil » ou dissoute. La fondation initiale remonterait à 1814 sur l’ordre du Maire de Compiègne, Jacques-Charles-François de Lancry.

Cette nouvelle compagnie siégeait avenue de Marigny, près du Rond-Royal. Son drapeau lui fut offert par Robert Fournier Sarlovèze en 1905 recopiant le drapeau de la compagnie « originale » de 1814.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 1I/COM128

Construction du manège équestre militaire

Pour servir à l’entrainement des chevaux et aux leçons d’équitation de la garnison de Compiègne, l’édification d’un manège couvert fut approuvée par le ministère de la Guerre en 1844. Son emplacement, entre les casernes Boursier et d’Orléans (sur le site de l’ancienne école d’état major), fut choisi en 1848. Restée à l’état de projet pendant quelques années, sa réalisation fut achevée en 1856.

Démilitarisé et désormais propriété de l’Agglomération depuis 2012, le manège a été transformé en salle de sport. Le Cercle d’escrime local y est désormais implanté.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 2H/COM11

Naissance de Pierre de Coubertin

Le baron Pierre de Coubertin est considéré comme le père fondateur des Jeux Olympiques modernes. Personnalité tout entière consacrée à l’éducation, l’histoire et la sociologie, il fonde en 1894 le Comité International Olympique (CIO), pour contribuer à l’édification d’un monde pacifique et meilleur grâce à l’éducation de la jeunesse par le sport.

C’est donc le 23 juin 1894, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, que 2000 personnes se levèrent spontanément pour acclamer sa proposition de faire renaître les Jeux Olympiques.

Les premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne voient le jour pour la première fois en 1896 à Athènes.

Né le 1er janvier 1863 dans une famille de l’aristocratie française, Pierre de Coubertin dédia sa vie à donner aux enfants français ce dont les jeunes anglais profitaient déjà, c’est-à-dire le sport dans le cadre de leur scolarité. A l’âge de 25 ans, il était l’un des chefs de file de la réforme de l’enseignement en France.

De 1896 à 1925 il préside personnellement le CIO.

Localement, il fut membre d’honneur de la Société de Sport de Compiègne.

Dessin de Lila Bouabdallah

L’église des Minimes devient un gymnase

L’église Saint-Pierre des Minimes est un ancien prieuré bâti au XIIe siècle et cédé en 1610 aux frères Minimes. Son origine, remontant sans doute à l’époque carolingienne, reste toutefois obscure. En 1791 l’ensemble du bâtiment devient un bien national. Y succède la création d’un gymnase municipal en 1865, investi par la société de gymnastique « La Compiègnoise ».

L’église demeure utilisée comme gymnase jusqu’à la construction de la salle Tainturier inauguré en 1959 !

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Lécuru, 52J/COM41

Le Prince impérial âgé de 10 ans monte à cheval

La famille impériale du Second Empire passait de nombreux séjours au Château de Compiègne. Le Prince impérial se devait d’être élevé dans un environnement propice à faire de lui un futur souverain. Entre les dîners donnés dans la grande salle à manger du Palais et les diverses représentations théâtrales adorées par le couple impérial (notamment durant l’automne avec les fameuses « Séries ») le Prince prenait part aux diverses chasses à courre et jeux organisés dans la forêt et les jardins du Palais.

Le Prince impérial fut formé à l’art équestre par un fidèle de l’Empereur, Auguste Bachon, qui devint rapidement son écuyer personnel. Son entraînement quotidien commença dès son plus jeune âge. « Loulou » devint rapidement un excellent cavalier, qualité indispensable pour l’héritier du trône. Dès le mois d’août 1860, alors qu’il avait quatre ans, il passa en revue les troupes à dos de poney au camp de Chalons.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Lécuru, 52J/COM138

Création de la société La Compiégnoise

La Compiégnoise est une société de gymnastique et de tir fondée en 1871.
À partir des années 1870, le projet républicain en France recherchait de plus en plus des recrues militaires qui seraient jeunes, physiquement robustes et mentalement éveillées. Les exercices de préparation militaire, de gymnastique et de tir se trouvaient intégrés dans le programme scolaire. Parallèlement, des sociétés dédiées à la pratique de la gymnastique et du tir furent créées par des initiatives privées encouragées par l’État jusqu’à la Première Guerre mondiale.
Source : Des aspects géographiques des sociétés de préparation militaire en France, 1870-1914, Geographic aspects of military training societies in France, 1870-1914.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 3R/COM3

Création du Skating-Club de Compiègne

Cette société proposait de pratiquer le patin à glace sur le bassin de carénage du barrage de Venette pendant les mois d’hiver. Les patineurs s’en donnèrent à cœur joie !

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 3R/COM6

Création du Sport Nautique Compiégnois (SNC)

Le SNC fut créé le 28 avril 1882. L’aviron était alors présenté comme « une distraction éminemment hygiénique et très moralisatrice… ». La toute nouvelle société est au départ constituée de 19 membres actifs.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 3R/COM5

inauguration du Champ de courses de Compiègne

Le 4 novembre 1888, des trains spéciaux au départ de Paris furent affrétés par la Compagnie du Nord pour permettre aux sportsmen parisiens d’accéder au nouvel hippodrome du Putois. A cette occasion se réunit une foule d’aristocrates, propriétaires de chevaux, « châtelains » des environs et officiers supérieurs. « 34 chevaux se sont présentés dans les 5 épreuves et ont galopé fort à l’aise sur le nouveau terrain fort bien aménagé. » (Progrès de l’Oise du 7 novembre 1888).

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 3F/COM18

Commercialisation de l’apéritif Le Sport

En 1893, Léon Auguste Ancel, distillateur compiégnois, inventa une recette de vin apéritif, tonique et reconstituant, à base de noix de kola et de feuille de coca qu’il baptisa « Le Sport ». Pour écouler sa production, tant à l’échelle locale que nationale, il mit en place une stratégie marketing d’envergure orientée vers le monde du sport, et sponsorisa des événements tout autant conviviaux que sportifs. En 1899, le marchand de vins et spiritueux compiégnois Octave Leroy-Mauprivez racheta la marque que son fils fit perdurer jusqu’en 1936.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Lécuru, 52J/COM22

inauguration du Vélodrome du Grand Parc

A l’initiative du Sport Vélocipédique Compiégnois (SVC), société sportive créée en 1888, un vélodrome fut construit au Grand Parc, à proximité du Rond Royal, pour servir à l’entrainement de ses membres et faciliter l’organisation de courses cyclistes. Il fut inauguré le dimanche 23 septembre 1894. Sa piste elliptique en béton recouvert d’une couche de ciment mesurait 333,33 m. 2000 personnes pouvaient prendre place dans ses tribunes. Il fut démoli en mars 1899.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 3R/COM4

1ers Jeux Olympiques de l’ère moderne

Organisés à Athènes du 6 au 15 avril 1896, ces JO furent les premiers organisés par le Comité international Olympique (CIO). 241 sportifs s’affrontèrent dans 9 sports différents.

Dessin de Lila Bouabdallah

Création de la Société des Courses de Compiègne

Le 26 septembre 1898 fut créée La société anonyme des courses de Compiègne avait pour objet « l’encouragement de l’élevage et l’amélioration de la race chevaline au moyen des courses et l’exploitation du champs de courses dit Hippodrome du Putois ».

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 3R/COM7

Épreuves olympiques de golf à Compiègne

A l’occasion de l’Exposition universelle de Paris de 1900, des concours internationaux d’exercices physiques et de sports furent organisés et tinrent lieu de Jeux Olympiques de 1900. C’est dans ce contexte que le terrain de golf de Compiègne fut choisi pour accueillir les concours internationaux de golf qui s’y déroulèrent les mardi 2 et mercredi 3 octobre. L’américain Charles E. Sands remporta le tournoi masculin. L’américaine Margaret Abbott emporta le tournoi féminin, sans avoir conscience de marquer l’histoire sportive de son pays et de devenir la toute première championne olympique des États-Unis.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Lécuru, 52J/COM44

___________________________________________________________________________________

Robert Fournier-Sarlovèze médaillé de bronze olympique au polo

Maire de Compiègne de 1904 à 1935 mais aussi conseiller général et député de l’Oise, (Mortimer Henri) Robert Fournier-Sarlovèze (1869-1937) fit partie au début du siècle de l’équipe Bagatelle Polo Club de Paris qui remporta la médaille de bronze aux Jeux Olympiques d’été de Paris (1900). Sportif accompli, il encouragea localement la pratique sportive.

Gymkhana de Compiègne

Par gymkhana, entendons un ensemble de passe-temps sportifs, des jeux d’adresse, des concours d’agilité et autres activités récréatives.

L’épreuve la plus originale de cette journée « sportive », comme le montre l’illustration de la carte, fut « la course d’animaux tenus en laisse et conduits par des dames ». Nota : les animaux devaient toujours précéder leur conducteur ! Des canards, une chèvre, un scarabée, une tortue et même une jeune lionne participèrent à cette journée (pas comme les autres…).

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Lécuru, 52J/COM44

1er Tour de France

L’idée d’un tour du pays à bicyclette fut soufflée vers 1900 par un jeune journaliste sportif, Henri Desgrange, au directeur d’un nouveau titre de presse, « L’Auto ». Le 1er juillet 1903, 59 cyclistes prirent le départ du 1er Tour de France organisé par le journal. Au bout de six étapes, ils n’étaient déjà plus que 21…

Dessin de Lila Bouabdallah

___________________________________________________________________________________

Le Cricket-club est champion de France

Ce sport d’origine anglaise, opposant deux équipes de onze joueurs, et qui se joue avec des battes de bois, des balles et des guichets (piquets de bois) n’est pas très développé dans notre pays.

L’éphémère club compiégnois obtint de brillants résultats au début du XXe siècle, l’équipe était alors essentiellement composé… d’anglais. ils étaient alors plusieurs à dizaines à résider dans la Cité impériale et vivaient principalement « du cheval » (palefreniers, jockey, entraineurs, etc.).

Sources : BNF Gallica

Création du Rugby-Club Compiègnois (RCC)

C’est à la suite d’un match de rugby entre l’école d’électricité Bréguet de Paris et l’Association sportive du Collège de Compiègne que fut créé le RCC. Les premiers entrainements eurent lieu au terrain de manœuvres puis sur un terrain situé rue d’Abbeville à Margny-lès-Compiègne.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Lécuru, 52J/COM44

La Coupe des voiturettes organisée à Compiègne

La coupe des voiturettes était une épreuve réservée aux voitures légères à quatre roues et de moins de 1,5 litres de cylindrée. Compiègne reçut la troisième édition de cette compétition en octobre 1908. L’épreuve se déroula essentiellement en forêt, sur un circuit situé entre Crépy, Gilocourt, Pierrefonds et Compiègne soit 8 tours pour atteindre un total de 500 km.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Lécuru, 52J/COM44

Création de « La Jeanne d’Arc »

Les sociétés de gymnastique et de tir sont très anciennes dans la ville. Après « la Compiégnoise » créée en 1871 (il fallait alors mobiliser la jeunesse après la défaite de la guerre de 1870), plusieurs autres sociétés furent fondées jusqu’à la Première Guerre mondiale. Citons l’Indépendante en 1882 et donc la société de tir mixte rebaptisée  » La Jeanne d’Arc » en 1908.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 3R/COM2

Georges Legagneux bat à Compiègne le record des 150 km

Georges Legagneux était un aviateur français (né le 24 décembre 1882 à Puteaux et mort à Saumur le 6 juillet 1914). Il fonda en 1911 avec Robert Martinet l’aérodrome de Corbeaulieu à Margny-lès-Compiègne où il crée une école de pilotage. Il devint chevalier de la Légion d’Honneur en janvier 1912. À quatre reprises, il battit le record du monde d’altitude, la dernière fois en 1913 à 6 120 mètres !

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Lécuru, 52J/COM125

Inauguration du port de plaisance de Compiègne

La mairie de Compiègne loua cette année-là au SNC (Sport Nautique Compiégnois) un terrain situé le long du grand canal afin d’y aménager un port de plaisance. Le bail fut conclu pour une durée de 18 années et un loyer annuel de 1 franc (bail reconductible).

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Fontaine, 40J/COM588

Suzanne Lenglen : une personnalité compiégnoise ?

Suzanne Lenglen est née le 24 mai 1899 à Paris et morte le 4 juillet 1938, toujours à Paris. Surnommée « La divine », elle est la première joueuse de tennis à avoir une renommée internationale. Elle est reconnue pour sa précocité. Elle fut, en effet, sacrée à 15 ans championne du monde après sa victoire aux internationaux de France (futur tournoi de Roland-Garros) et admirée pour son style de jeu et sa personnalité très moderne.

Alors que de nombreuses ressources en ligne (et même des dictionnaires !) affirment que Suzanne Lenglen est née à Compiègne, cette information est fausse. Elle est bien née à Paris.

Il semble en revanche plus avéré qu’elle disputa ses premiers matchs dans le Compiégnois, elle n’a alors qu’une petite dizaine d’années. Picarde d’adoption, cette jeune prodige résida avec sa famille pendant plusieurs années dans le petit village isarien de Marest-sur-Matz.

Dessin de Lila Bouabdallah

G.Tainturier remporte sa 1ère médaille d’or olympique

Georges Tainturier est originaire du village de Labruyère (Oise) où il nait en 1890. Mécanicien garagiste de profession, il participa à la création du Cercle d’escrime de Compiègne. Membre de l’équipe de France d’épée, il remporta plusieurs championnats de France et d’Europe, il fut également deux fois champion olympique en 1924 et 1932. il est encore l’un des escrimeurs tricolores les plus titrés.

Conseiller municipal de la ville de Compiègne, il s’engagea dans la résistance (Combat-zone Nord, réseau Hector). Arrêté, déporté et condamné à mort, il fut guillotiné le 7 décembre 1943 en Allemagne (Cologne).

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Lécuru, 52J/COM43

1er Grand Prix de l’Armistice

Cette épreuve de marche entre la Clairière de l’Armistice et la Place de la Concorde fut organisée pour la première fois le 11 novembre 1926. Elle disparait à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. Seule une édition est organisée après-guerre en 1978.

Sources : Agence Roll (BNF Gallica)

Challenge du Mille organisé à Compiègne

Organisé pour la première fois le 29 août 1927, le Challenge du Mille est une course de natation de 1609 mètres qui part du bac du confluent et arrive face au garage du SNC (Sport Nautique Compiégnois). La société vainqueur conserva la coupe pendant une année avant de la remettre en jeu. C’est la ville de Creil qui remporta cette édition.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Sport nautique compiègnois, 69J/COM6

Décès de Constancien Laly

C. Laly est l’acteur incontournable du développement de la gymnastique à Compiègne. Également connu sous le prénom de Constantin, son acte de naissance mentionne pourtant ainsi son état civil : Alexandre Constancien Laly. Il donna ses cours dans l’ancienne église des Minimes devenue gymnase et enseigna également le maniement des armes (notamment au Palais Impérial).

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Lécuru, 52J/COM41

Reprise du Concours hippique de Compiègne après la Grande Guerre

Stoppé par le guerre 1914-1918, le Concours fut de nouveau organisé en 1930 sur le Terrain des fêtes. La foule n’était malheureusement pas au rendez-vous, faute de publicité, lors des trois journées de compétitions.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 3F/COM

Louis Dusanter est recordman du monde

Louis Dusanter (né le 18 février 1905 à Saint-Quentin) participa à plusieurs records du monde à bord d’une voiture Citroën, présentée en 1936, place de l’Hôtel de ville de Compiègne. Sportif accompli, il s’illustra tant par ses performances de pilote automobile et d’avions que de nageur. Il décède prématurément à l’âge de 58 ans.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Lécuru, 52J/COM4

58ème fête de gymnastique

Du 8 au 11 juillet 1938, la ville de Compiègne accueillit 3500 participants aux concours et manifestations organisés à l’occasion de la 58ème Fête fédérale nationale et internationale de gymnastique. Les épreuves se déroulèrent dans les différents terrains sportifs de la ville comme celui du Sport Nautique, du Rugby club, du Stade compiégnois, à l’hippodrome ou encore au Terrain des fêtes. Des fêtes de nuit furent organisées le samedi et le dimanche donnant lieu à de belles démonstrations acrobatiques !

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 1Fi/COM800

Marius Tassart champion de France de boxe

Marius Tassart (né le 24 novembre 1908,  décédé le 5 mai 1998 à Compiègne) était un boxeur français. Élève de l’école du Boxing Club Compiègnois (BCC), il devint boxeur professionnel en 1928 et termina sa carrière en 1947. En 1942, il remporta le titre de Champion de France dans la catégorie poids plume. Par la suite, il devint emblématique professeur du club, succédant ainsi à Marcel Helluin, lui-même champion de France en 1921.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Lécuru, 52J/COM43

Inauguration du bassin d’été de Compiègne

Inaugurée le 1er juin 1952, la première piscine de Compiègne était dotée en plus des bassins et vestiaires, d’une terrasse qui dominait l’Oise, d’un bar et d’un solarium. A la fois fleuron touristique et lieu accessible à tous, cette piscine qui n’est plus en activité de nos jours, a marqué bon nombre de Compiégnois.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Lécuru, 52J/COM19

Projet d’un circuit auto en forêt

Le maire de Compiègne, Jean Legendre projeta, avec l’Automobile Club de l’Ile de France, d’établir un circuit permanent de 7,5 km en forêt de Compiègne. Au-delà de son intérêt pour les sports mécaniques, il espérait ainsi développer le tourisme et l’économie. Pour autant, les conseillers municipaux furent beaucoup plus réservés et s’opposèrent en majorité. Le projet fut alors abandonné.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 3R/COM22

___________________________________________________________________________________

Championnat de France de boules

Le 27e championnat de France de boules est organisé les 21, 22 et 23 août 1953 à Compiègne. Les épreuves sont organisées au Terrain des Fêtes et non à proximité du Château comme le suggère pourtant le beau programme édité pour l’occasion.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Lécuru, 52J/COM53

Inauguration du gymnase Tainturier

Le 26 décembre 1959, des démonstrations de judo, ping-pong, tennis, basket-ball et évidemment d’escrime furent organisées en soirée. Le Préfet dévoila une plaque sur laquelle était gravée : « Salle Georges Tainturier en hommage au grand sportif et au grand patriote ». L’harmonie municipale clôtura cette inauguration. La ville de Compiègne se dota enfin d’un nouveau gymnase alors qu’elle ne pouvait compter que sur l’ancienne église des Minimes transformée en salle de sport depuis près de 100 ans.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 4M/COM1

Résultats catastrophiques au JO de Rome avec 5 médailles et aucun titre

Les Jeux Olympiques de Rome furent un fiasco pour la délégation française. La France obtint seulement 2 médailles d’argent et 3 en bronze (2 médailles grâce à l’athlétisme, 1 pour l’aviron, l’équitation et la lutte). Ces mauvais résultats émurent l’opinion publique et certaines personnalités politiques. Dès lors, le Général de Gaulle décida de « donner au sport français les moyens de ses ambitions ». C’est le début d’un grand programme de démocratisation du sport et de construction d’infrastructures.

Dessin de Lila Bouabdallah

Construction du Jeu d’arc à Margny-lès-Compiègne

L’ancien terrain du Jeu d’Arc (pré-1963) a été remplacé par un parking, à l’époque et en cas de flèche trop haute, on pouvait toucher la statue du Christ. Ainsi, Louis Pillot dit « Albert », capitaine de la Compagnie de 1950 à 1975, fit construire en 1963 rue de la République un nouveau Jeu d’Arc par l’architecte Claude Charpentier. Lucette Bayart, 7 fois championne de France et membre du club, assista à la construction du nouveau terrain.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 2Z/MAR15

Construction de la 1ère patinoire

La municipalité bénéficia d’une initiative privée qui permit l’ouverture en 1970 d’une patinoire dite « olympique » (l’actuel Centre de rencontre de la Victoire) non loin des nouveaux quartiers d’habitation.  Le bulletin municipal de 1971 en fit largement écho : « Nous souhaitons que la patinoire devienne le rendez-vous des Compiégnois et de tous les amateurs des sports de la glace. Nous sommes les seuls, avec Amiens, à posséder en Picardie une installation de ce standing et de cette dimension ».

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 6Fi/COM172

 

Inauguration du complexe sportif de Huy

En dehors des exhibitions des grands champions internationaux venus le jour de l’inauguration, c’est l’épreuve de 25 mètres disputée par plusieurs membres du conseil municipal qui remporta le plus grand succès auprès du public compiégnois (Le Parisien, 18/11/1971).

Ce complexe sportif édifié à proximité du lycée technique Mireille-Grenet, avenue de Huy, comprend deux gymnases et une piscine chauffée.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 4Fi/COM

1er Paris-Roubaix au départ de Compiègne

Le Paris-Roubaix, créée en 1896, est l’une des plus anciennes épreuves cyclistes. Jusqu’en 1965, le départ de la course était logiquement organisé à Paris. Chantilly prit le relai de 1966 à 1976 puis Compiègne à partir de 1977. Ces deux villes proches de Paris ont permis aux organisateurs de s’éloigner du goudron parisien et de rester fidèle aux pavés qui ont fait la réputation de cette « classique ».

Sources : Courrier Picard

Championnat d’Europe de tir à l’arc

Les championnats d’Europe et Pays méditerranéens de tir à l’arc sont organisés à Compiègne du 28 août au 4 septembre 1980. Les épreuves se déroulèrent pour les disciplines olympiques au Terrain des Fêtes et pour les épreuves de tir en campagne en forêt domaniale (Mont Saint-Mard).

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 1Fi/COM311

___________________________________________________________________________________

Compiègne double ville-étape du Tour de France

Le Tour de France 1980 est la 67e édition du Tour de France, course cycliste qui s’est déroulée du 26 juin au sur 22 étapes pour 3 842 km. Compiègne fut ville d’arrivée de la 6e étape au départ de Lille et ville de départ du contre la montre organisé le lendemain. Cette 7e étape longue de 65 km permit aux cyclistes de rejoindre Beauvais.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 1I/COM153

Tout d’abord organisée par l’Amicale des anciens marins de Compiègne, cette joyeuse course a été reprise par le bureau des étudiants de l’UTC (Université de technologie de Compiègne).

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, fonds Lécuru, 52J/COM17

Laurent Fignon perd le Tour de France pour 8 secondes

Premier au classement général du Tour de France avant la 21eme étape, le champion français, Laurent Fignon, perdit finalement le maillot jaune lors de la dernière étape. Ce jour-là, il se fit doubler par Greg LeMond sur cette étape de contre la montre et remporta la course pour 8 secondes. Il s’agit du plus faible écart enregistré entre un vainqueur et son dauphin.

Dessin de Lila Bouabdallah

La France gagne sa première coupe du monde de football

La seizième coupe du monde de football se déroula en France du 10 juin au 12 juillet 1998. Le soir de la finale, l’équipe de France marque 3 buts à 0 contre l’équipe du Brésil, tenante du titre.

Dessin de Lila Bouabdallah

Jean-Christophe Bette champion olympique

Le rameur français Jean-Christophe Bette (né le 3 décembre 1977) remporta la médaille d’or en quatre sans barreur aux JO de Sydney. Avec un titre de champion olympique et cinq titres de champion du monde, il est le rameur le plus titré de l’aviron français. Licencié au Sport Nautique de Compiègne (SNC).

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, 1Fi/COM256

Création de l’Agence française de lutte contre le dopage

Issue de la fusion entre le conseil de Prévention et de lutte contre le dopage et du Laboratoire national de dépistage du dopage, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) est une autorité publique indépendante. Elle est créée dans le but de mettre en œuvre les actions de lutte contre le dopage.

Dessin de Lila Bouabdallah

Compiègne consacrée Ville la plus sportive par L’Équipe

Le « Challenge L’Equipe de la ville la plus sportive » récompense depuis 1937 les efforts d’une ville dans tous les domaines du sport, aussi bien d’un point de vue des moyens financiers que des initiatives collectives.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, Service communication

1ère participation aux JO pour Charlotte et Laura Tremble

Ces deux sœurs jumelles nées à Compiègne participèrent aux Jeux Olympiques de Tokyo. elles terminèrent 8e position en finale du duo libre de natation synchronisée.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, Office des sports

Inauguration de la salle d’escrime dans l’ancienne École d’état-major

Le Cercle d’Escrime Georges Tainturier fut inauguré le 26 juin 2021 dans l’ancien manège de l’école d’État-major. Le nom de cette salle fait référence au Compiégnois double champion olympique d’escrime (1924 et 1932) et héros de la Résistance (membre du valeureux Bataillon de France). Grace à ses 19 pistes magnétiques, cet équipement fait partie des 37 sites retenus dans l’Oise pour l’accueil de délégations étrangères dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, Service communication

Inauguration de la piste de BMX à Venette

Fondé en 1985 et après presque 40 années de service, le club de BMX Compiègne-Clairoix se transforma en Compiègne-Venette. En effet, une nouvelle piste nommée « Gilles Bera », ancien dirigeant du club, a été ouverte à Venette. Elle fut inaugurée le 15 avril 2023. Elle est en capacité d’accueillir des compétitions de niveau international. Elle fait d’ailleurs partie des 37 sites retenus dans l’Oise pour l’accueil de délégations étrangères dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Sources : Archives de l’Agglomération de Compiègne, Service communication

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×