André Louis GUILLAUME, l’architecte

Photographie de Jean Philippot, architecte de la reconstruction de Compiègne

Reconnu pour de multiples réalisations architecturales à Compiègne de la fin des années 1940 au début des années 1970, André Louis GUILLAUME participa notamment à la reconstruction et à la modernisation de Compiègne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale aux côtés de son ami, l’architecte en chef, Jean PHILIPPOT (1901-1988). Il devint même l’un de ses plus proches collaborateurs pour ce projet titanesque qui dura dix années tant les dégâts furent considérables.

Compiègne en 1945
4Fi/COM3435

Son poste au MRU supprimé, André Louis GUILLAUME revint à Pont-Sainte-Maxence et s’associa un temps avec Gabriel LACOURT avant de se mettre à son compte. Il fut chargé de nombreux chantiers publics et privés (des écoles, la reconstruction d’une partie du centre-ville de Creil, la coopérative de Verberie, etc.)

Lié d’amitié avec Jean Philippot, l’architecte en chef de la reconstruction de Compiègne, il se vit confier, en tant que chef d’opération, des îlots majeurs du centre-ville, notamment les abords du pont. De ce fait, il se réinstalla dans la Cité impériale en 1954.

Son agence réalisa, de la fin des années 1950 au début des années 1970, seule ou en collaboration, une série de constructions à Compiègne dont la nouvelle église Saint-Éloi (1962), la polyclinique Saint-Côme située rue Carnot (1962-2009) et de nombreuses résidences (Les Cèdres, Les Fresnesles ÉrablesSaint-Fiacre ou encore la résidence Carnot). L’architecte y aménagea bien d’autres locaux administratifs, industriels ou commerciaux (caserne de pompiers, garage, librairie..).

Ses chantiers se concentraient essentiellement dans l’Oise, dans le Compiégnois mais aussi dans les secteurs de Beauvais ou Creil.

Son retour dans la Cité impériale, ville qu’il connait parfaitement pour avoir été chef de la sous-section à l’architecture et l’urbanisme pour le compte du Commissariat à la reconstruction, lui permetta de poursuivre en parallèle sa passion pour la photographie en plus de ses très prenantes activités professionnelles d’architecte qui l’occupaient pleinement jusqu’à sa retraite, au début de l’année 1974.

André Louis Guillaume décède le 27 avril 1982. Il est inhumé au cimetière Nord de Compiègne.

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